Premier jet, à relire, à développer.
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Fhylinn est la déesse du Vent. Elle est présente en tout ce qui s'apparente à l'air ou au vent, que ce soit l'atmosphère qui est respirée comme les tornades. De part cet aspect omniprésent, Fhylinn est une divinité importante dans de nombreuses cultures, en particulier chez les communautés pêcheuses et montagnardes.
Bien qu'elle soit omniprésente, Fhylinn est particulièrement associée au Grand Vent qui souffle de façon régulière sur Inarlyth, traversant le continent de part en part, chaud dans certaines régions, froid dans d'autres, puissant partout.
Lui sont souvent attribués la légèreté, la liberté, l'inspiration ainsi que l'adaptabilité et l'interconnexion.
Fhylinn est souvent représentée comme une silhouette humanoïde entourée de voiles des plus légers et transparents ne laissant rien apparaître aucun corps. Parfois deux gigantesques paires d'ailes lui sont ajoutés. Au niveau de sa tête est souvent ajouté un masque ne couvrant que la partie supérieure du visage et laissant apparaître deux trous pour les yeux qui laissent parfois apparaître des spirales en mouvement.
Les gens ayant pu l'observer ou lui parler disent tous se souvenir d'une mélodie aérienne lente et douce, tantôt d'une clarté scintillante, tantôt d'une profondeur vibrante. Ceci fait de la harpe, l'instrument de Fhylinn dans l'imaginaire commun.
Pour s'attirer les faveurs de Fhylinn en mer, il est fréquent d'attacher au navire une plume ou d'en porter une comme talisman. Il est cependant recommandé qu'une partie de l'équipe vénère activement Soléann car un déséquilibre entre ces deux déesses amène aussi souvent à des catastrophes qu'à des voyages exceptionnels.
On dit que Fhylinn est en couple avec les “Soeurs de l'Eau” car les événements météorologiques majeurs sont souvent une association de la danse fougueuse voire dangereuse de Fhylinn avec Soléann (déesse de l'eau) ou Ennyglacyanne (Déesse de la glace et du froid). La relation est connue pour être des plus tumultueuses souvent à cause d'une jalousie brutale entre les deux sœurs et l'attitude légère adoptée par Fhylinn pour ne jamais se limiter à l'une.
Ces conflits réguliers entraine souvent Fhylinn à crier voire à hurler ce qui génère des tempêtes et des blizzards. Les fidèles de Fhylinn prient alors la déesse de s'apaiser et de retrouver la sérénité qui la caractérise.
Chaque souffle d'air est considéré comme un don et une preuve de la toute puissance de la déesse. Ces mouvements omniprésents transportent souvent des messages d'esprit ou la parole même de Fhylinn, les déceler n'est pas évident mais prendre le temps d'essayer de les entendre est une marque de reconnaissance à la déesse. Les fidèles de Fhylinn prennent plaisir à respirer profondément en extérieur mais sont souvent mal à l'aise dans les lieux clos où l'air ne circule pas.
Il est fréquent que, lors des changements de saison, des rites associés à Fhylinn soient en lien avec de la danse avec des voiles ou de la musique à corde ou à souffle. Souvent des objets légers sont donnés comme offrande au Grand Vent.
Fhylis, Fhylia, Fhylenor, Linnor, Linnea, Fhylène, Fhylann, Fhyra, Fhylo, …
Les Ventos constituent le culte le plus important de Fhylinn et comportent de nombreux membres. Le cœur de ce culte est l'adoration du Grand Vent qui, selon eux, constitue la véritable essence de la Déesse. Des pèlerinages sont effectués en différents endroits mais ils ne peuvent jamais complété plus d'une portion du parcours tant le Grand Vent est rapide.
À chaque passage, cela donne lieu à des courses, à pieds ou avec montures, où chaque participants est entourés de voiles longs et légers flottants derrière eux. Le soir, ce sont souvent des danses rituels qui sont pratiquées, toujours accompagnées de voiles. Chaque passage du Grand Vent est donne donc naissance à une fête itinérante à laquelle n'importe qui peut venir assister. Cela constitue fréquemment une animation appréciée lors du passage proches des agglomérations.
En dehors des manifestations du Grand Vent, les Ventos passent une bonne partie de l'année à confectionner des amulettes et tenues pour le prochain passage mais aussi pour les vendre. Ce sont d'excellents danseurs avec des voiles.
Pour ses adeptes, il est interdit de manger de volatiles.
Les Ventos sont surtout connus pour être les plus réceptifs aux messages du vent, qu'il s'agisse de message de proches, d'esprits, de créatures ou de Fhylinn elle-même.
On les appelle Criards mais ils se surnomment Prêtres des Tempêtes. Dans les deux cas, ils s'isolent des civilisations pour pouvoir laisser libre court à leurs rites sans être dérangés. En effet, ils sont généralement mal vu car on leur reproche d'encourager les côtés les plus sombres et destructeurs de Fhylinn et de ne pas reconnaître sa nature sereine.
Les Criards sont peu nombreux et éparpillés mais ils se retrouvent tous les deux ans pour célébrer ce qu'ils nomment La Voix Véritable. Il s'agit d'un événement météorologique de grande ampleur qui prend la forme d'une tornade en plein milieu d'Inarlyth. Selon eux, c'est l'expression la plus pure et la plus bruyante de la voix de Fhylinn. Durant cet événement, ils prêtent tous leurs voix à l'orage et aux vents hurlants jusqu'à en perdre la voix. Chaque cri est une faveur faite à Fhylinn tel un soutien de tout son être. Perdre sa voix est la preuve que tout a été donné à Fhylinn, plus la perte est tardive, plus grande est le prestige.
Selon eux, donner sa voix à Fhylinn augmente la puissance de la Déesse et attire son attention de façon positive qui durera pendant deux ans.
En plus de la Voix Véritable, il est fréquent que les Criards se réunissent lors des orages, tempêtes, blizzards et déchainement de Fhylinn pour crier en cœur avec elle lors d'un rituel complexe. Ce rituel rapproche les membres de la Déesse et ceux-ci peignent ou se tatouent des spirales sur le corps. Le rituel amplifie d'énergie et de magie les membres et bien souvent les spirales se mettent à luire légèrement d'un gris étincelant pendant quelques jours.
Les tisseurs de brises sont des artistes, musiciens, poètes qui mettent avant l'aspect créatif et inspirant du vent. Bien que la plupart des artistes soient indépendants, certains se déplacent en groupe et il arrive que des loges se créent dans certaines villes.
Chaque artiste possèdent ses propres rituels et façons de faire mais bien souvent, la conception d'une œuvre est réalisée au grand air, là où le vent peut s'engouffrer et entourer aussi bien l’œuvre que l'artiste. Certains tisseurs de brises sont connus pour avoir réalisé des peintures sur le versant de falaises, d'autres pour leur rythme de conception de musique qui est entrecoupé de nombreuses pauses que seules des souffles de vent relancent.