(un) Ravelain (ou rat fourchu) : Cette créature ressemble à un rat de grande taille, près de cinquante centimètre de long, effilé avec la morphologie d'un canidé au niveau des pattes, ce qui le rend plus rapide qu'un rat et surtout plus apte à sauter. Ses griffes sont cependant bien celles d'un rongeur. Le ravelain possède de longues oreilles rabattues la plupart du temps sur son crâne mais qui se dressent lorsqu'il est à l'affût. Son ouïe est particulièrement développée, presque autant que son odorat. Le bout de sa queue est fourchu, ce qui explique son nom populaire. Sa gueule est garnie de crocs fins mais solides capables d'entailler le cuir des bottes sans soucis. Les ravelains femelles sont généralement plus grosses que les mâles et plus agressives aussi.

Les ravelins chassent en groupe voire en nuée; laisser un ravelain isolé s'échapper revient à le laisser prévenir sa meute. Ils apprécient les lieux sombres tels que les caves et sortent rarement à la lumière du jour qui les aveugle. Il arrive de voir des rats fourchus sortir la nuit. Les ravelains considèrent comme proie la plupart des créatures vivantes, quelle que soit leur taille. Rats et ravelains semblent se détester au point que découvrir des rats dans un espace écarte assurément la potentialité d'une présence de ravelains dans ce même endroit.

Bien qu'attirés par les maladies, les ravelains semblent n'être que très rarement malades, ce qui rend leur chair consommable sans risque. En revanche, cela signifie aussi que croiser des ravelains dans les rues de nuit est signe de mauvaise santé pour la ville voire d'épidémie.

Les meutes de ravelains sont généralement constituées d'une vingtaine d'individus ou plus. L'ensemble des individus peut arriver en plusieurs vagues, un certain nombre s'ajoutant à chaque tour.

Les ravelains n'attaquent que lorsqu'ils sont sûrs de pouvoir avoir le dessus sur leur adversaire, privilégiant les attaques dans l'obscurité et par surprise. Cela leur donne un avantage au début d'un combat. En revanche, s'ils se voient perdre le combat, ils n'hésiteront pas à fuir pour se préserver.
À partir du moment où la moitié de la meute est décimée, chaque ravelain devra faire un jet réussi à 50- pour rester.
À partir du moment où les trois quart de la meute est décimée ou en fuite, les ravelains se disperseront sans demander leur reste.

Le fait d'attaquer en nombre leur permet de déstabiliser leur adversaire qui ne sait plus où donner de la tête pour se débarrasser de ces vermines mordantes, cela facilite leurs attaques.