Wyhndylennh est la déesse de la mort. Elle règne sur le Wyhlinn, le monde des morts, là où toutes les âmes arrivent après la mort.

La déesse est à la fois vénérée parce que grâce à elle les morts subsistent dans les mémoires et à la fois crainte parce qu'elle peut faire disparaître définitivement les gens et les rappeler à elle.

Attributs

Un tissu noir recouvre sa tête et le haut de son corps, on ne distingue jamais ses cheveux, son visage ou sa poitrine. En revanche, il est souvent dit que les personnes qui ont frôlé la mort ou qui ont été ressuscités ont vu ses yeux. Des yeux extrêmement clairs et brillants qui semblent lire l'âme. Subir un regard de Wyhndylennh c'est comme être mis à nu.
Elle est souvent représentée une voire deux mains ouvertes et tendues, accueillante.

Influence

Croyances

Il est dit que toutes les âmes sont égales devant Wyhndylennh mais qu'elles sont dans la continuité de leur vie. Cette phrase ambiguë laisse penser que les personnes ayant vécu de violences continueront à être dans la violence après leur mort. C'est notamment pour cela qu'il est de bon ton d'essayer de régler ses dettes avec autrui avant de mourir et d'essayer de partir serein. Les tourmentés et tourmenteurs craignent souvent l'après-vie.

Expressions la concernant

• “À Wyhndylennh !” : “Adieu !”
• “Subir le regard de Wyhndylennh” : “se sentir mis complètement à nu”, c'est un sentiment extrême de vulnérabilité et d'honnêteté

Prénoms dérivés

Wyhnar, Wyhnelle, Wyhnell, Wyhman, Wyhna, …

Les lindres constituent un groupe d’adeptes de Wyhndylennh qui se sont donné·es pour mission de protéger et d'accompagner les morts. Lorsqu'il y a un cimetière, il y a souvent un·e lindre qui s'en occupe; éventuellement plusieurs en fonction de la taille.
Ce sont des gens simples, qui s'habillent d'un simple et long drap noir, tenu habilement en différents endroits par des petites broches. Ils vivent dans des habitations de pierre qu'ils construisent eux-même, souvent près des cimetières ou légèrement en retrait des villages et des routes fréquentées.

Il est très commun qu'un·e lindre soit appelé·e pour prononcer des bénédictions de Wyhndylennh sur un cadavre avant de l'enterrer ou de le brûler. Il est dit que cela a plusieurs vertus : d'abord, cela facilite le détachement de l'âme du corps et ça facilite le passage du mort vers le royaume des morts tout en évitant qu'il ne erre sur terre; ensuite, cela permet d'éviter le recours à la nécromancie.
En plus des bénédictions de mort, un lindre fait office de confesseur. Tout peut lui être dit car “le premier pas à effectuer pour expier ces crimes est de se confesser à Wyhndylennh”. Bien que cet aveu puisse se faire par devers soi, nombreuses sont les personnes à éprouver le besoin d'en parler à un lindre. Les lindres ont une bonne réputation mais il est connu qu'il vaut mieux éviter de leur poser des questions en rapport avec leur prêtrise ou ce qu'on leur a confié. En effet, il est fréquent que la mauvaise curiosité entraînent des visions perturbantes voire horrifique et qu'elle génère des cauchemars terrifiants. Seules les personnes qui envisagent de rejoindre le culte sont épargnées, dit-on. La dispense régulièrement des conseils et textes de Wyhndylennh à qui veut l'entendre et à qui souhaite en apprendre plus sur la mort.

Lors qu'il est question de mange-morts tels que des goules, les lindres sont souvent les personnes les plus expérimentées à aller quérir.

On dit que les temples lindriens sont plus complexes que ce que leur allure simpliste laisse imaginer.