(un) Dunargiel : Cette araignée, loin d'être une araignée géante, possède tout de même une taille comparable à celle d'un chien. Du mouton elle possède aussi un épais duvet qui lui vaut le nom commun de tarendule à duvet. En effet, sur son abdomen et sa tête pousse une toison gris clair. À l'arrière de l'abdomen se trouvent plusieurs cornes de tailles différentes variant d'un individu à l'autre. Les huit longues pattes sont protégées par de la chitine résistante dont la couleur est sombre rayée de blanc. Chacune se termine par des pointes.

Ces araignées sont généralement inoffensives pour les mammifères à taille humaine et elles se révèlent même plutôt bénéfiques pour les populations car elles se régalent de fées, et plus particulièrement de dindellis. Contrairement à la majorité des araignées, celles-ci ne tissent pas de toile pour attraper leurs proies. Elles favorisent l'attaque surprise en envoyant un jet de filaments collant sur leurs victimes pour les empêcher de voler ou restreindre suffisamment leurs mouvements pour qu'elles aient le temps de se rapprocher afin de les transformer en cocon. Celui-ci est créé en s'aidant de leur toison et de leurs filaments collants. Une fois le cocon réalisé, les dunargiels le tire jusqu'à leur repaire pour les suspendre et les manger peu à peu. Un cocon peut rester consommable pendant plus d'un an. En plus des fées, ils se nourrissent de divers petits animaux et oiseaux.

La toison qui pousse en continu la protège du froid hivernal. En été, le dunargiel se frotte régulièrement aux roches et arbres rugueux pour réduire cette épaisseur, ce qui le rend facile à pister. La tarendule à duvet apprécie donc les climats qui ne sont pas trop chauds ainsi que les environnements rocailleux et forestier. Cette créature est chassée pour son fil avec lequel il est possible de produire du tissu ayant la propriété de beaucoup absorber la magie, il faut cependant en chasser de grosse quantité pour produire un seul vêtement. Rapide et agile, le dunargiel est difficile à rattraper une fois lancé dans sa fuite.

Sur Hylena se trouve une espèce endémique qui est plus volumineuse que ces cousines du continent, sa taille atteignant celle d'un mouton. La couleur claire de sa chitine tend plus vers le gris de sa toison que le blanc des dunargiels continentaux.